Georges Autard
Paradise Now
L’écrit a toujours tenu une grande place dans l’œuvre de Georges Autard; depuis les tableaux noirs recouverts de signes empruntés aux mathématiques jusqu’aux tableaux/slogans inspirés des années soixante («paradise now» d’après une pièce de théâtre du «living theater» de Julian Beck) ou des écrits en relation avec le sacré «wisdom+compassion», tiré de l’enseignement du Dalai Lama, «perte du sang‐perte du sens» «c’est la faute à Pythagore» etc… et plus précisément avec la pensée bouddhiste.
Une quête du sens toujours renouvelé, en relation avec de nombreux séjours dans l’Himalaya indien et au Japon. Démarche à la fois mathématique et métaphysique.
Dans son œuvre il est question de peinture mais aussi du temps, de la mort, de l’impermanence traduits sous des aspects les plus divers: dessins de petites et grandes dimensions (où le corps entier devient l’outil dans les prosternations) tableaux comme des slogans de couleurs vives à la facture «lâchée».
Le bien peint, le mal peint, l’abstrait, le figuratif, le narratif, le dépouillement font écho à son nomadisme et à une forme d’ascétisme.
L’exposition de la Galerie Porte Avion propose un ensemble de travaux autour du titre «Paradise now»: grands tableaux d’après des intérieurs de monastères tibétains (monochrome noir ou orange), un grand dessin de «prosternations» à la craie orange sur rouleau de papier de 10 m de long, des écrits de couleurs vives: «Wisdom+compassion» «Paradise NOW» etc…comme des mantras ou prières.
critique
Paradise Now