Gerhard Richter
Panorama
«Je n’obéis à aucune intention, à aucun système, à aucune tendance; je n’ai ni programme, ni style, ni prétention. J’aime l’incertitude, l’infini et l’insécurité permanente.»
Gerhard Richter possède la faculté de se réinventer, de se transformer et, à chacun des tournants que prend son travail, il défend une nouvelle vision de la peinture et de l’histoire de l’art.
Il expérimente depuis le début de sa carrière des styles picturaux très différents: après les «photos-peintures», réalisées à partir de photographies au début des années 1960, Gerhard Richter met en place, dans les années 1970, un type d’abstraction où coexistent des grilles colorées, une abstraction gestuelle et des monochromes. Dans les années 1980, il réinterprète de manière érudite et inédite les genres de l’histoire de l’art: portrait, peinture d’histoire, paysage.
Il explore au même moment un nouveau type de tableaux abstraits aux couleurs acides, où les formes gestuelles et géométriques s’entremêlent. Dans les années 1990, l’artiste met au point une technique, qui devient sa signature, consistant à étaler de la peinture encore fraîche à l’aide d’une grande planche en bois ou en métal.
Sa première exposition dans un musée français avait été organisée au Centre Pompidou, en 1977 et «Panorama» célèbre aujourd’hui le 80ème anniversaire de l’artiste.
Le catalogue Gerhard Richter. Panorama est publié par les Éditions du Centre Pompidou, sous la direction, pour l’édition française, de Camille Morineau, commissaire de l’exposition et conservateur au Musée national d’art moderne.
L’exposition organisée par le Centre Pompidou en collaboration avec la Nationalgalerie, Staatliche Museen, zu Berlin, et la Tate Modern, Londres.
Vernissage
Mercredi 6 juin 2012
critique
Panorama