Peter Alexander, Laddie John Dill, Fred Eversley, Helen Pashgian, Ed Moses, Ed Ruscha
Pacific Stand Time // Paris
Dans les années 1960, abandonnant les formes traditionnelles de la sculpture et de la peinture, les artistes du mouvement «Light and Space» s’intéressent aux problématiques de la perception en proposant, par des modifications de l’espace, une expérience corporelle au spectateur.
La lumière blanche ou colorée, artificielle ou naturelle constitue leur principal matériau. Tous ont exploré le phénomène de perception de la lumière dans l’espace, évaluant les limites de luminosité et les possibilités d’immatérialité avec des matériaux industriels comme la résine et le verre.
Dans ce contexte, Laddie John Dill s’est intéressé à l’évocation du paysage unique de la région, une collusion de beauté naturelle et architecturale et des déchets toxiques industriels.
Tout au long de sa carrière, Peter Alexander a également exploré les questions de transparence, d’illumination et de couleur, utilisant l’imagerie liée au paysage californien et à l’océan pacifique, et réalise notamment des oeuvres inspirées des peintures de carrosserie de voiture ou de planches de surf.
Héritier direct de l’expressionnisme abstrait et du minimalisme, Ed Moses est depuis presque 60 ans une figure incontournable de la scène de Los Angeles. Travaillant le processus et expérimentant les matériaux, Moses révèle ici un sens de la composition et une gestuelle très visuelle.