— Éditeur(s) : Villeurbanne, Institut d’art contemporain
— Année : 2002
— Format : 24 x 17 cm
— Illustrations : quelques, en noir et blanc
— Page(s) : 76
— Langue(s) : français
— ISBN : 2-905985-59-3
— Prix : 8 €
Ce Cahier regroupe les deux essais majeurs écrits sur l’ensemble de l’œuvre d’Öyvind Fahlström : l’un par un artiste, Mike Kelley, initialement publié dans sa version originale anglaise dans un catalogue de ses installations présentées à Brême et à Cologne en 1996), l’autre par un historien d’art et critique, Jean-François Chevrier (initialement publié en traduction anglaise dans le catalogue publié par le Macba de Barcelone en 2001 de l’exposition rétrospective de l’artiste).
Tous deux insistent sur la singularité remarquable d’une œuvre trop peu connue ou mal interprêtée. Fahlström a toute sa vie développé les recherches formelles les plus variées : influencé par le langage de la bande dessinée, il s’est gardé de l’élever au rang d’art noble et a valorisé ses qualités spatio-temporelles ; passionné par l’opéra et le qualifiant d’art total, il a développé un art « théâtral », aussi bien sous la forme de happenings associant son et poésie concrète que dans de grandes installations s’apparentant, sur un plan horizontal, à ses peintures « variables » adaptées au plan vertical du mur ; également poète, dramaturge et cinéaste, ses langages multiples sont aussi le reflet d’un art pluridimensionnel. L’artiste a produit une œuvre où, loin de tout art de propagande, l’engagement social et politique s’est associé à une dimension poétique et plastique fondamentale. Enfin Fahlström a revendiqué un art de masse et rêvé que toute œuvre soit produite en édition multiple et accessible à tous.