— Éditeur(s) : Paris, Cercle d’art
— Année : 2001
— Format : 30 x 25 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs
— Pages : 106
— Langue(s) : français
— ISBN : 2-7022-0647-6
— Prix : 29 €
Présentation
La peinture de Monique Orsini frappe par son aspect profondément naturel; elle a, pourrait-on dire, l’aisance et l’inconscience de la nature : elle ne reproduit ni ne représente, mais participe pleinement d’un processus que l’on pourrait qualifier de naturant. Elle s’installe au cœur de la nature en laissant agir la part de son être qui échappe à la conscience, la part de son corps qui, au-dedans d’elle-même, est du dehors, de la vie en général, respirant d’une respiration anonyme, rigoureusement impersonnelle.
Le peintre en effet commence par s’aveugler, par se couper du monde ambiant en dressant face à lui une toile blanche sur laquelle et par laquelle il s’astreindra à constituer une vision singulière, supplémentaire, autre que les vues existant déjà , une vision en ce sens libérée de tout cela qui se donne à voir par avance, simplement et nécessairement.
Le rien de la toile, son aveuglante blancheur ne montrant rien qu’elle-même, que sa pure insignifiance, n’est pas un but en soi, mais l’indispensable moyen d’un autre commencement.