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One can’t have it both ways and both ways is the only way I want it

16 Juin - 18 Sep 2016
Vernissage le 16 Juin 2016

Le Crac Alsace présente l’exposition «One can’t have it both ways and both ways is the only way I want it» de Natalie Czech. Des séries photographiques qui explorent l’écriture et multiplient les méthodes pour créer des liens de parenté directs entre textes et images.

Le Centre rhénan d’art contemporain Alsace présente le travail photographique de Natalie Czech. A travers plusieurs séries photographiques, l’artiste allemande poursuit sa recherche autour de l’écriture. Ses photographies conceptuelles visent à déchiffrer les mécanismes de la représentation du réel dans la poésie. Le titre de l’exposition «One can’t have it both ways and both ways is the only way I want it» (On ne peut pas l’avoir des deux façons mais c’est la seule façon dont je le veux) exprime clairement sa volonté d’établir des correspondances directes entre textes et images.

Pour les séries Hidden Poems et Poems by Repetition, Natalie Czech a prélevé des poèmes d’E. E. Cummings, Frank O’Hara, Jack Kerouac, Robert Lax, Khlebnikov et Gertrude Stein sur divers supports: magazines, livres illustrés, pochettes de disques, sacs ou liseuses numériques. Elle les a ensuite reproduits puis photographiés dans des mises en scène qui les confrontent à l’objet qui constituait leur contexte initial.

La série Il pleut by Guillaume Apollinaire suit une méthode opposée pour activer les signes endormis dans le texte et l’image. Le calligramme Il pleut de Guillaume Apollinaire est soumis à des écrivains qui doivent former leur propre texte en occupant les espaces vides entre les mots du poème. L’image d’une pluie de mots est insérée dans le calligramme, le tout étant photographié par Natalie Czech sur un fond coloré. Un texte qui est aussi une image donne naissance à un autre texte est aussi une autre image.

La série Critic’s Bouquets suit le même principe de création en chaîne de textes et d’images. A la demande Natalie Czech, des auteurs ont rédigé une critique d’une exposition en assignant à chaque phrase de leur texte un sentiment répertorié dans le langage des fleurs. A chaque texte correspond ainsi un bouquet que Natalie Czech photographie porté par un bras tendu, telle une sentence énoncée sans ambages. Une exposition donne naissance à un texte, qui lui-même produit une image.

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