Communiqué de presse
Bernard Piffaretti
On inachève bien les tableaux
Bernard Piffaretti, travaille la peinture selon un protocole fixé en 1986 qui fait appel au procédé de la duplication. Il partage le tableau verticalement en deux parties, puis peint indifféremment soit sur la partie gauche soit sur la partie droite, qui lui sert de modèle pour produire de mémoire l’autre partie. Les motifs sont aussi bien figuratifs qu’abstraits.
L’oeuvre de Bernard Piffaretti « ne veut rien prouver, rien faire de plus, rien faire de mieux » sauf peut-être, désinvestir le tableau de tout contenu pour bien montrer que « la peinture ne représente jamais qu’elle-même ». L’exposition du Musée d’Art Moderne propose un parcours à travers une trentaine de toiles et de dessins « après-tableaux » autour du thème de la difficulté pour l’artiste d’achever, de finir, de conclure.
Bernard Piffaretti considère la peinture comme « un inachèvement assumé ». Le trait forcé de ce fil rouge n’est cependant pas un hasard et des « reprises » existent. « Si l’exposition arrête indirectement un cycle pour moi, tout se joue dans cet entre-deux, le musée et l’atelier, pour mieux inachever le tableau de la peinture. »
Parrallèlement au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne
Mario Schifano (1934 – 1998)
Arnulf Rainer, Paysages perdus
Salvatore Garau, Photogrammes avec horizon