Communiqué de presse
Frédéric Marsal
On fait comme on a dit…
Frédéric Marsal fait partie des photographes de l’indicible. Sereinement, il rend inadéquates ces étiquettes pourtant si rassurantes. Montre-t-il ? Raconte-t-il ? Tend-t-il à prouver ? L’ordre et le chaos se confondent, tout comme l’objet et son image. L’Eden se situe-t-il dans l’ordonnancement du jardin ou par-delà les haies ?
Frédéric Marsal est un photographe du temps, comme d’autres en furent les architectes. Du temps écoulé, mais aussi de celui qui passe, à son rythme des dimanches ou dans la fulgurance d’un instant à nul autre pareil. Les images qu’il obtient sont presque fidèles à ce qu’il avait vu, voulu
voir, le temps et le souvenir ne les ont ni embellies ni estompées, encore moins altérées.
Si Frédéric Marsal est un photographe de la narration, ses fictions prennent leur source dans le réel, avec cette clairvoyance des réveils, quand les rêves demeurent plausibles et que s’y mêlent l’effroi et la plus douce des voluptés.
Qui peut dire, d’ailleurs, ce qui fut, ce qui est vraiment ? À quoi pense-t-il à ce moment ?