André Rouillé, Ambroise Tézenas, Michel Nguie
Old school. Derniers sursauts ou renouveau de l’argentique?
La photographie numérique est arrivée à maturité, et une nostalgie de l’argentique se fait sentir. Même si tous les filtres ont été inventés pour imiter le grain de la pellicule, la matière et les sensations sont différentes. Le tirage argentique grand public résiste car il reste moins cher que le numérique.
Côté prise de vue, les acteurs industriels sont plus rares et le matériel est de moins en moins disponible. Photographier en argentique devient une exception, et la rareté crée l’envie. Certains procédés comme le Kodachrome ont déjà disparu, d’autres comme le Polaroid sont relancés avec The Impossible Project. Les photographes retrouvent du plaisir avec cette pratique.
Pourquoi l’argentique fait-il de la résistance? Des photographes nous racontent leur rapport à la pellicule et leur désir de liberté et d’exigence.
Avec André Rouillé, historien et théoricien de la photographie et directeur de paris-art.com, Ambroise Tézenas et Michel Nguie, photographes. Modération: Benoit Baume, directeur de la rédaction et de la publication de Fisheye.
Ce programme de rencontres a été réalisé à l’occasion des 50 ans du musée français de la Photographie et de l’exposition «Œil pour œil, 5 ans de Signatures».
En collaboration avec Signatures, maison de photographes et le magazine Fisheye.