Le Centre Pompidou propose une nouvelle séquence d’expositions-dossiers intitulée « Politiques de l’Art », qui se déploie au cœur du parcours des collections modernes (1905 -1960). Renouvelées chaque semestre, les expositions-dossiers sont conçues comme des espaces thématiques. Elles proposent au visiteur de nouvelles perspectives de lecture sur l’histoire de l’art du 20e siècle.
Collections modernes (1905 -1960) : Politiques de l’art
« Politiques de l’Art » interroge la façon dont les artistes ont voulu, par leurs pratiques respectives, participer aux mouvements de transformation du monde. Ce nouveau parcours s’intéresse à « l’art politique » et à ses manifestations en Russie, en France, en Italie ou aux États-Unis, du début du 20e siècle aux années 1960, à travers des salles thématiques présentant les œuvres d’une centaine d’artistes. De la révolution d’Octobre aux engagements des années 1930, des rationalistes italiens proches du fascisme à l’Internationale situationniste, ce parcours met à jour, de façon inédite, la richesse incomparable des collections du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, et notamment celle des fonds documentaires conservés par la Bibliothèque Kandinsky.
Un hommage à André Breton
Accompagnant « Politiques de l’Art », un hommage est rendu à André Breton par le 50e anniversaire de sa disparition. Breton a été l’un des premiers à dénoncer les procès de Moscou (1936 – 1937), tout en luttant contre la montée du fascisme. Un focus est consacré à cet engagement, ainsi qu’un hors-série des Cahiers du Musée national d’art moderne, « André Breton.Surréalisme et politique ».
Une salle consacrée au primitivisme russe
A l’occasion de cette séquence, de nouveaux ensembles trouvent leur place au fil du parcours général. Ainsi, une salle consacrée au «primitivisme russe» apporte un éclairage supplémentaire sur la période prérévolutionnaire ; une autre met en valeur l’imaginaire social du groupe informel d’architectes « Team Ten ».