Communiqué de presse
Ien Lucas, Frédéric Coché, Jérôme Touron
Nos identités (Part 1)
5 galeries de Berlin et 5 galeries de Paris s’associent pour les 20 ans du jumelage Paris-Berlin : de septembre à fin décembre 2007, chacune des 5 galerie présente au moins un artiste dont la démarche prend en compte les mutations de la société, les confrontations culturelles générées par le mixage des populations dans ces grandes métropoles. La galerie la Ferronnerie présente Frédéric Coché et Edith Roux à cette occasion.
L’exposition en 2 volets Nos identités(Part 1) présente 6 artistes dont les œuvres approchent par le biais de la figuration, de l’abstraction, de la peinture, du dessin, de la vidéo, la représentation de ce qui pourrait être ‘notre identité’.
Artistes
Ien Lucas (1955, Pays-Bas) utilise les possibilités de la peinture, de sa matière, en commençant par de petits formats, des esquisses ; ‘…There is no story, just the painting, the colours, the forms, the qualities of the material, It ‘s open for new impulses and ideas. And it always goes about the essence of painting…’ Parmi ses oeuvres récentes, la série ‘Alle girls talk’ renvoie à la représentation de visages, avec ces formes ovales où des couches successives de peintures semblent à la fois révéler et cacher une possible identité.
Frédéric Coché (1975, Pont-à -Mousson, France) regarde les peintres du passé, puise au besoin dans leurs œuvres un motif qu’il développe, un continuum essentiel puisqu’il s’agit d’une série de peintures intitulée ‘Color humano’, Une anamorphose de crâne empruntée à Holbein/un char blindé/un vase de porcelaine/ un nœud borroméen, comme un raccourci brutal et réaliste de l’aventure humaine, servi par une peinture à larges touches, un dégradé de gris pour ces chars –ôtant la vie et loin de la vie- ‘…Ce qui me travaille, hante mon cheminement artistique est ce qui se joue « entre » ces images. Dans ce vide blanc du mur où l’œil de jonction du spectateur travaille. C’est là que se joignent un vase de porcelaine et un char à l’épais blindage. Là où une dentelle de chenille d’acier et un tracé de nœud de ficelles, à peine encore visible sous le blanc des lavis, se frôlent, comme deux rideaux sous le vent…’
Jérôme Touron(1967, Chartres, France) assemble des éléments colorés –de fragiles plaquettes de verre, des lames, ou bien travaille le plâtre, autre matériau tendre apparemment solide, structure ses nouvelles composition de la série ‘Couleurs mécaniques’ grâce à des glissières métalliques : avec sobriété, il évoque l’intangible, la lumière diffractée par un simple adhésif coloré, l’éphémère avec l’emploi délibéré de matériaux s’altérant au fil du temps. Pour Nos identités (Part 1), il propose un diptyque, deux pièces créées à l’identique (série Couleurs Mécaniques), où une fois de plus, il déjoue le statut figé, didactique de l’œuvre, en proposant au spectateur de choisir –selon son libre arbitre- une combinaison colorée, des plaques de verre peintes étant disposées à cette fin sur des glissières métalliques.