Norsk. Une scène artistique norvégienne

Edvard Munch, Peder Balke, Anna-Eva Bergman, A K Dolven, Per Barclay, Per Maning, Knut Asdam, Jesper Alvaer, Eline Mugaas
Norsk, une scène artistique norvégienne contemporaine

L’exposition réunit six artistes contemporains dont les oeuvres seront mises en regard avec trois des plus grands noms de l’histoire de l’art norvégien.
Dialoguant avec la figure tutélaire d’Edvard Munch (1863-1944), dont un pastel quasiment abstrait est exceptionnellement présenté à la galerie, Per Maning montre une série de photographies récentes.

A K Dolven expose quant à elle une série de peintures sur aluminium, en vis à vis avec une peinture exceptionnelle d’Anna-Eva Bergman datant des années 1980.
La salle principale de la galerie réunit des oeuvres photographiques architecturales des artistes Knut Asdam et Per Barclay. Outre une vidéo emblématique de son travail, le jeune artiste Jesper Alvaer, figure de la scène artistique hongroise aussi bien que norvégienne, investit l’espace sur rue de l’agence de travail Interim Domino avec un travail photographique et sociologique récent sur des demandeurs d’emplois norvégiens.

Enfin, à quelques centaines de mètres de la galerie, Primo Piano fait événement en réunissant une peinture rare du peintre romantique norvégien Peder Balke et une installation vidéo d’A K Dolven.

Edvard Munch, Ecrits, Ed. Presses du réel, Paris, 2011, 160 pages
A l’occasion de l’exposition «Munch: l’oeil moderne» présenté au Centre Pompidou, les Presses du réel publie un recueil d’écrits d’Edvard Munch, édités par Jérôme Poggi et traduits du norvégien par Luce Hinsch. Ce volume illustré réunit pour la première fois en français un ensemble des textes les plus importants du peintre norvégien, apportant un nouveau regard sur son travail et sa personnalité.
Loin des clichés caricaturaux qui font de Munch le peintre du désespoir, de la maladie et de la mort, ces écrits témoignent de la part de l’artiste d’une ferveur inattendue quasi-mystique où considérations artistiques, cosmologiques et scientifiques se croisent pour tenter de comprendre la nature du monde et de l’âme humaine.
Outre des textes fondateurs comme le Manifeste de Saint-Cloud ou le poème dédié au Cri, le recueil publie pour la première fois en français la Cité de l’amour libre, bouffonnade au style particulièrement acerbe, ainsi que la version illustrée du testament artistique de l’artiste désigné sous le titre de L’arbre de la connaissance.