Camille Ollagnier
Ni vu ni connu
Ni vu ni connu est un extrait de la prochaine création de Camille Ollagnier: Les Garçons Sauvages, succession de solos pour garçons. Des solos comme des duos. Chacun d’eux né d’une occasion particulière. Chacun d’eux pas forcé mais presque. Chacun des garçons à sa manière. Chacun des garçons seuls, parce que chacun le mérite. Il devient gênant que le nom des danseurs contemporains n’apparaisse jamais. Rendons leur le mérite qui leur appartient. Il s’agit d’envisager une soirée de solos en laissant supposer que la somme des solos pourrait être supérieure à leur juxtaposition.
Repères Biographiques
Camille Ollagnier commence très jeune la pratique de la danse classique puis s’oriente définitivement vers la danse contemporaine en intégrant le Conservatoire Supérieur de Danse de Paris où il découvre la composition chorégraphique dans les ateliers d’improvisation et de composition de Christine Gérard. Il tente alors de nombreuses digressions corporelles, toujours pour d’autres danseurs sans jamais vouloir se mettre lui-même en scène et se forge ainsi dans un projet de chorégraphe plutôt que de danseur-interprète. À sa sortie, il décide de créer sa propre compagnie de danse pour faire danser ce qu’il aimerait voir sur scène. En mars 2007, Christine Gérard l’invite à participer à une carte blanche au Théâtre de Vanves. Il crée alors Proskénion et un premier extrait de Sub Rosa pièce réalisée dans sa totalité en 2008, toujours au Théâtre de Vanves dans le cadre du festival Artdanthé. En décembre 2010, il a fini sa deuxième création À rebours. Depuis le mois de janvier 2008, Camille travaille également pour Andy De Groat en tant qu’assistant à la chorégraphie, assistant personnel, administrateur, danseur, régisseur. Camille travaille actuellement à sa troisième création, Les Garçons Sauvages, succession de solos pour interprètes masculins, soutenue par le CDC – Paris Réseau.
Thomas Lagrève commence l’apprentissage de la danse à l’âge de 5 ans. Après avoir reçu des bases classiques, à 11 ans il se dirige vers une formation en danse contemporaine au sein de structures associatives, complétée en 2004 par une formation en danse jazz à l’espace Pléiade sous la tutelle de Raza Hamadi. En 2006 il s’éloigne du cursus traditionnel pour quelques années et préfère s’investir dans des projets pluridisciplinaires. À Paris, puis à Londres, il collabore à divers projets nés de rencontres avec des artistes aux univers et aux techniques différents. Ainsi, il a la possibilité de faire bénéficier de son expérience lors de collaborations avec des plasticiens, cinéastes expérimentaux, des musiciens, stylistes ou encore une compagnie de théâtre. Depuis son retour à Paris en 2009, il a eu l’occasion de travailler aux cotés de Gilles Schamber, Christian Bourigault et Karine Saporta.