Communiqué de presse
Markus Oehlen
New Paintings
Cinq ans après sa dernière exposition de peintures et de sculptures à la Galerie Suzanne Tarasiève, Markus Oehlen revient rue du Chevaleret avec une série de toiles inédites révélatrices d’une technique et d’une vision en perpétuelle évolution.
Depuis 2003, le chemin pictural parcouru confirme une tendance à une « saturation visuelle plus optique, plus virtuelle qu’abstraite » et au choix d’une palette de couleurs « plus métalliques, plus techno » d’après l’analyse d’Eric Darragon, préfacier du précédent catalogue.
S’agit-il d’images anciennes ou de visions du futur ? La question se pose au regard de ses tableaux électroniques.
Les figures apparaissent sur l’écran virtuel de ses compositions comme des souvenirs lointains ou, à contrario, comme des flashs prémonitoires.
Dès que la netteté de l’image est sur le point de se faire, laissant apparaître le motif, celui-ci disparaît aussitôt cédant la place à un autre motif sous-jacent.
Ces variations sur le thème de la mémoire et de la perception sont habilement rendues par le jeu des stries et des ondulations qui évoquent les modulations de fréquences radiophoniques de l’image télévisuelle ou assistée par ordinateur.
Passionné de jazz, Markus Oehlen nous livre une œuvre où la notion musicale des couleurs et des images donne naissance à une orchestration originale.