Nevers let love in

Claude Lévêque
Nevers let love in

«Topographie de mes lieux de mémoire dans la Nièvre. Ce livre est composé de textes que j’ai écrits, d’une fiction de Jérôme Duwa et d’observations de Catherine Deneuve à qui j’ai fait découvrir ces endroits. S’y ajoutent quelques paroles de chansons et citations d’auteurs.»
Claude Lévêque à propos de Nevers let love in

Claude Lévêque est né en 1953 à Nevers, cité ouvrière bordée par la Loire, les terrains vagues et les voies de chemin de fer. Dans les allées de la halle aux chaussures, dans les rayons d’hypermarchés pour pauvres, de petites vieilles esseulées côtoient une jeunesse fan de tuning. Nevers, réplique du Berlin des années 80, est son terrain de jeu. Où trouver le désir? Comment rêver? Entre les barres de HLM, les casernes de police et les supermarchés, l’humain est lentement broyé par le système de production. Au fil de textes et d’images assemblés comme des flashes jaillis de son enfance et de son adolescence, l’artiste parcourt les territoires qui l’ont forgé, à la manière d’un roman des origines.

Livre intime et personnel, Nevers let love in est à la fois violent et poétique. Photos de famille en noir et blanc, clichés couleur et dessins, textes en prose et poèmes de l’artiste éclairent d’une lumière crue et bienveillante la ville de son enfance.
Claude Lévêque convie dans ces pages la figure solaire de Catherine Deneuve, qui, au détour de quelques photos et d’un entretien avec l’artiste, donne à Nevers sa véritable dimension cinématographique.

Figure majeure de l’art contemporain, Claude Lévêque vit et travaille à Montreuil. Il est représenté par la galerie Kamel Mennour et participe à de nombreuses expositions à travers le monde. Parmi ses œuvres les plus importantes, on peut mentionner Ende (galerie Yvon Lambert, Paris), Le Meilleur des mondes (Passerelle de Brest), Let’s dance (Fondation Miro, Barcelone), Scarface (Chez Valentin, Paris) ou encore Le Grand Soir (Biennale de Venise, 2009).

Vernissage
Lundi 26 mars 2012 à 19h