Fabrice Lambert
Nervures
Un solo de Fabrice Lambert
Avec un mobile original de Xavier Veilhan
Fabrice Lambert s’est déjà confronté au cheminement et à la figure du solo. Celui-ci est un lieu où il se ressource et réinterroge ses fondamentaux. Sa danse y nait de sa relation à un dispositif scénique particulier qui altère l’environnement et la perception que nous en avons. Il y questionne aussi l’endroit du spectateur.
Avec Le rêve, en 2002, il instaurait un dialogue entre sa danse et un court métrage d’Anna Adahl projeté sur scène, dévoilant des gros plans insolites de son corps.
En 2005, il développait, en collaboration avec des artistes venus d’autres champs, l’Abécédaire, 26 dispositifs scéniques pour 26 courtes propositions, autour d’un même questionnement sur le corps, sa relation à son environnement et la place du spectateur. De cette série, émergeait en 2007 Gravité, un solo qu’il danse toujours et transmet à d’autres danseurs, mise en abyme de son image et de sa réflexion.
Nervures prolonge cette expérience.
«Nervures est au milieu de soi ou nous traverse. C’est un réseau. C’est une circulation incessante. Nervures évoque l’irrigation. Comme un fleuve microscopique. Entre la source et l’estuaire… Je me place entre ces deux points, au milieu du fleuve. Je suis à un moment précis d’un paysage qui n’est pas seulement hors de moi. J’en fais partie. Je le constitue.» (Fabrice Lambert)
critique
Nervures