Dispersion
Neptune HDD
Dispersion évolue et s’identifie à un profond paradoxe: le plus que jamais no futur couplé du confortable everything is possible. Nous expérimentons l’aviation et le Full HD lowcost, Google, nos moyens de diffusion instantanée, notre connectivité. Nous organisons des raves sans oublier que nous sommes à la fois dans le mainstream, l’underground, l’engagement social et esthétique, et parfois même, nous n’y sommes pas du tout.
Dispersion est un mouvement physique, du collectif vers l’individuel, qui en répondant à la proposition d’une Carte Blanche au CAPC de février à septembre 2012 cherche encore un espace où ce tout est possible sera mis en jeu sans qu’on y croie vraiment. Cette position n’est même plus révoltée, mais maintient une dense vitalité… ce paradoxe nous compresse dans des états euphoriques, compulsifs, boulimiques, nous pourrions parler d’excroissances, de protubérances, d’excès pour décrire ce(s) mouvement(s) que nous suivons et générons.
Dans une projection aussi trouble, la façon la plus adéquate d’éclairer nos futurs invités, le public et nous même, a été d’observer les étoiles. Nous travaillons à l’élaboration d’un calendrier à l’aide de l’astrologie. Nous reportant au thème astral de «Neptune HDD», nous cherchons les dates propices aux temps de discussion, de danse (avec Mars et Vénus), d’observation des astres (avec Uranus), de voyance (avec Neptune) les périodes propices à la présence du public (lorsque la Lune est au milieu du ciel) ou encore au repos. Nous lisons le blanc entre les lignes, le noir entre les images et regardons le flou que crée les mouvements des danseurs en transe sur MTV Grind ou dans nos raves (to rave: s’extasier).