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Myriam Gourfink. Danser sa créature

Myriam Gourfink. Danser sa créature est une véritable fenêtre ouverte sur l’œuvre d’une figure de proue de la recherche chorégraphique contemporaine. La travail artistique de Myriam Gourfink ne laisse pas indemne. Elle crée un échange entre le danseur et le spectateur.

Information

Présentation
Magali Lesauvage, Céline Piettre, Philippe Adam, Jérôme Bel, Geisha Fontaine, Paule Gioffredi, Sophie Grappin-Schmitt, Smaranda Olcèse-Trifan, Marie-Juliette Verga
Myriam Gourfink. Danser sa créature

Cet ouvrage collectif propose plusieurs lectures et interprétations du travail de Myriam Gourfink à partir d’une orientation de départ qui questionne la danse comme expérience sensible. Il n’a pas vocation à être un catalogue raisonné et exhaustif de son parcours, mais une fenêtre ouverte sur son œuvre.

Myriam Gourfink. Danser sa créature fonctionne comme une caisse de résonances. Les auteurs font écho à l’œuvre, n’en révélant consciemment qu’une partie incomplète ou déformée. Il y a ici autant d’écritures que de regards dont les directions multiples participent au mouvement de l’œuvre. Autant d’avatars de la même créature.

Figure de proue de la recherche chorégraphique en France, invitée à de nombreux festivals internationaux, Myriam Gourfink (née en 1968) est directrice du Centre de recherche et de composition chorégraphiques à la Fondation Royaumont depuis 2008.

Les techniques respiratoires de yoga fondent sa démarche chorégraphique. L’idée est de rechercher la nécessité intérieure qui mène au mouvement. Guidée par le souffle, la danse se fait lente, épaisse, dans un temps continu. Comme les musiciens, elle utilise une écriture symbolique pour composer l’univers géométrique et l’évolution poétique de sa danse. Ayant étudié la Labanotation avec Jacqueline Challet Haas, elle a entrepris à partir de ce système une recherche pour formaliser son propre langage de composition. Chaque chorégraphie invite l’interprète à être conscient de ses actes et de ce qui le traverse. Les partitions activent sa participation. Pour certains projets, elles intègrent au sein de l’écriture des dispositifs informatisés de perturbation et de re-génération en temps réel. Les interprètes pilotent, via des capteurs de mouvement, les processus de modification de la partition chorégraphique qu’ils lisent sur des écrans LCD.

SOMMAIRE
— La danse comme un roman? (Geisha Fontaine)
— Rendre sensible la danse. Entretien avec Myriam Gourfink (Magali Lesauvage, Céline Piettre)
— Le Yoga. Vers une nouvelle poétique du corps (Sophie Grappin-Schmitt)
— Kasper T. Toeplitz et Myriam Gourfink: accords magnétiques (Magali Lesauvage)
— La sensation du temps chez Myriam Gourfink: le goût de l’autre (Céline Piettre)
— Danser pour Myriam Gourfink: paroles d’interprètes (Smaranda Olcese-Trifan)
— Entretien avec une interprète: Cindy Van Acker (Marie-Juliette Verga)
— Entretien avec une interprète: Gwenaëlle Vauthier (Marie-Juliette Verga)
— L’expérience du spectateur. Entre immersion et engagement (Paule Gioffredi)
— Choisir le moment de la morsure (Philippe Adam)

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