Mutatis, mutandis de Antoine de Galbert
A l’occasion de l’exposition Tetsumi Kudo (1935-1990) à la Maison rouge, Antoine de Galbert a souhaité présenter pour la première fois un choix d’œuvres de sa collection, dont une pièce de Kudo lui-même. L’œuvre Sans titre (1971) — un jardin hybride sous un globe de plexiglas mêlant fleurs artificielles et germinations de phallus — est le point de départ du parcours très personnel choisi par Antoine de Galbert dans sa collection.
Plusieurs thématiques se dégagent de l’œuvre de Kudo: la question de la survie de l’espèce dans un monde super technologique, celle de l’évolution écologique de la planète, mais aussi plus largement une interrogation sur l’organique et sa transformation.
En définitive, la question de la mort est très présente mais si elle est abordée par l’artiste avec gravité à la fin de sa vie, c’est plus souvent avec humour voire dérision qu’il la traite.
Ces sujets rejoignent les aspirations d’Antoine de Galbert qui collectionne l’art contemporain et la photographie mais aussi l’art brut et l’art primitif depuis plus de 15 ans. Avec beaucoup de liberté, le collectionneur s’autorise à associer des œuvres que parfois l’époque, les styles, les mediums, l’histoire de l’art séparent. C’est cet esprit que l’on retrouve généralement dans les collections privées, que nous avons cherché à proposer pour la première fois au regard du visiteur.
Article sur l’exposition
Nous vous invitons à lire l’article rédigé par Pierre Juhasz sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
Mutatis Mutandis. Collection Antoine de Galbert