Communiqué de presse
Clémence Périgon
Musca Domestica
L’exposition de Clémence Périgon s’intitule «Musca domestica», titre d’un dispositif qu’elle présente pour la première fois à l’Ecole supérieure des beaux-arts de Tours.
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Au centre de l’espace se trouve une maison en résine sans aucune ouverture, sur les murs tout autour figurent dix-huit photographies en noir et blanc. Dans cette série d’images, le personnage qui évoluait auparavant dans les vidéos de l’artiste semble avoir mué en une sorte de bestiole mi-insecte, mi-batracien, mi-homme. Photographié de face, suspendu par des cordes, il apparaît dans une position où seules ses pattes peuvent encore bouger. D’une photographie à l’autre, se produisent quelques battements d’ailes, épilepsie ou tressautement sans conséquence. Tels de nombreux appâts, ces êtres hybrides scandent un espace dont la perception est brouillée par l’échelle de la maison.
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Entre l’observation naturaliste, les stratégies de la chasse et le mimétisme comme instinct de défense, ce nouveau dispositif prolonge un ensemble de questions déjà présentes dans les vidéos de l’artiste. L’une d’entre elles, proche de la série des Poses, sera également présentée.