— Directeur de la publication : Yann Moulier Boutang
— Éditeurs : Multitudes / Exils, Paris
— Parution : hiver 2004
— Format : 14,50 x 21 cm
— Illustrations : quelques, en noir et blanc
— Pages : 318
— Langue: français
— Prix : 18 €
Présentation
La quinzième livraison de la revue Multitudes, consacrée entièrement à l’art contemporain, met une série d’investigations et d’interventions dans leur contexte de production et d’usage : ni l’atelier, ni le système institutionnel, mais la société du travail immatériel et la géographie de la mondialisation. La majeure privilégie des textes d’artistes ou sur des artistes (Ursula Biemann, Jordan Crandall, Marko Peljhan, Antonia Birnbaum/Olivier Nottellet, The Yes Men, Bureau d’Etudes), alors que la mineure réunit des études sur le rôle de l’art – et plus largement, de la faculté humaine de l’invention – dans l’économie post-fordiste, axée comme on sait sur l’innovation (André Gorz, Maurizio Lazzarato, Yann Moulier-Boutang, Anne Querrien, Marion von Osten). Des cahiers d’images sont consacrés à des productions singulières (Walid Raad, David Goldblatt, Thomas Feuerstein, Dorothée Golz, Jean-Luc Moulène, Joel Bartolomeo). Le numéro présente également un choix de textes critiques (Yves Citton, Brian Holmes, Flora Loyau et Suely Rolnik),ainsi qu’un essai illustré de Thierry Secretan sur « Les origines de l’apartheid ».
La question centrale se résume en deux mots : expression/construction. Ou comment l’élan vital, les processus de subjectivation et de partage, se trouvent au cœur d’expérimentations précisément structurées : formelles, scientifiques et politiques.
(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Multitudes)