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Multiples

07 Mar - 11 Avr 2007
Vernissage le 06 Mar 2007

Avec les pièces Boucherie charcuterie d’yvette et paulett, Chaleureux Foyer de Jean-François Feuillant, sans oublier les eaux-fortes de Vie et Mort du héros Triomphante de Frédéric Coché, et les Box de velours pourpre de Ruth-Maria Obrist, le Mutiple montre ici ses formes d’expressions contemporaines.

Communiqué de presse

Frédéric Coché, Jean-François Feuillant, Marie-Amélie Porcher pour Yvette et Paulette®, Ruth-Maria Obrist

Multiples

Avec les pièces Boucherie charcuterie d’yvette et paulett, Chaleureux Foyer de Jean-François Feuillant, sans oublier les eaux-fortes de Vie et Mort du héros Triomphante de Frédéric Coché, et les Box de velours pourpre de Ruth-Maria Obrist, le Mutiple trouve des formes d’expressions contemporaines, où l’ironie le dispute à la satire, le regard acéré des artistes transformant le quotidien, ou bien l’imagerie historique, en œuvres propices à susciter débat.

Toujours occupées dans leur petit atelier, yvette et paulette concoctent des livres, broches et autres culottes à message. Et puis elles ont voulu les montrer, les diffuser, se faire connaître par ce biais.
Aujourd’hui, à la Galerie de la Ferronnerie, elles vous présentent leurs derniers hommages : allant du petit commerce à nos chères vedettes. Elles vous proposent une fois encore de faire rentrer l’art au cœur de votre vie.

Vie et Mort du héros Triomphante, Frédéric Coché : un héros est celui qui mérite un tombeau, de rester en une seule éternité. De n’être dispersé, de résister à la fragmentation qui rend incompréhensible et vain sa vie exemplaire. Le héros de la géométrie en lutte contre l’entropie et le bouillon. De chapitres en fragments, la guerre entre la géométrie et le bouillon se manifeste. Car la lutte est sans pitié. Le roi et ses géomètres luttent contre ce bouillonnement qui les submerge de toute part.»

Jean-François Feuillant cherche à créer des lieux habitables, là où justement, ils ne sont pas habitables… La douce représentation du «domisiladoré» est fictive, tout comme un mirage, une perspective jamais atteinte, seulement frôlée un instant, une recherche d’un bonheur de vivre accompagnée d’une image stéréotypée, parce qu’à première vue, elle est rassurante… (d’après Isabelle Druon, à propos de l’exposition «J’habite là», La Rochelle 2006)

Ce qui est particulier au travail de Ruth-Maria Obrist, c’est le contraste induit par le choix de formes structurées -ici, en l’occurrence, les cubes de la série ‘Box’- issues de la tradition formaliste, qu’elle déplace vers le registre de l’intime, ou du sacré par l’emploi d’un velours pourpre, de résidus organiques, de feuille d’or.

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