Communiqué de presse
Franck Malina
Mouvement et Lumière, l’art cinétique
En mai-août 1967, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris organisait pour la première fois dans une institution française une exposition consacrée à l’art cinétique, avec des œuvres intégrant le mouvement réel et la lumière artificielle.
Plusieurs acquisitions ont été réalisées autour de cette manifestation, ainsi que dans divers salons organisés ensuite au musée comme par exemple le Salon des Grands et Jeunes d’aujourd’hui. La collection a donc pu s’enrichir d’un ensemble très cohérent d’œuvres «historiques» appartenant à cette tendance, achetées au moment même de leur création.
L’intérêt pour l’art cinétique s’inscrit dans la relecture des années 70 que font aujourd’hui les artistes et le public qui ne peuvent qu’être séduits par l’aspect ludique et interactif de ces formes suspendues, installations motorisées ou animations lumineuses.
Partant des pionniers de l’art cinétique (Duchamp, Calder), la sélection présentée à la mairie du 10 ème arrondissement à partir de la collection du musée d’Art moderne de la Ville de Paris illustrera la variété des recherches autour de ces constructions en mouvement utilisant la lumière artificielle (tableaux mobiles de Franck Malina, oeuvres chromocinétiques de Gregorio Vardanega et Martha Boto, mobiles lumineux de Nino Calos, constructions électrodynamiques de Nicolas Schöffer, continuels mobiles de Julio Le Parc), mettant en jeu des forces mécaniques (Jean Tinguely, Hugo Demarco, Pol Bury), hydrauliques, électromagnétiques (Takis) gazeuses (Piotr Kowalski), ou générant des atmosphères colorées à partir des vibrations optiques (Soto, Luis Tomasello, Carlos Cruz-Diez, op art de Vasarely et d’Yvaral …).
Commissaire
Dominique Gagneux