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Monotypes

04 Avr - 30 Mai 2009
Vernissage le 04 Avr 2009

Per Kirkeby travaille ses monotypes avec un geste large et coloré, laissant le papier jouer un rôle dans l’image et usant de l’intensité du blanc pour souligner la couleur. On y retrouve la monumentalité qui caractérise sa peinture ainsi que les tons ocres, bruns, les strates ou les failles.

Communiqué de presse
Per Kirkeby
Monotypes

Per Kirkeby, né en 1938 à Copenhague, est un artiste danois, peintre, sculpteur, réalisateur de films et écrivain, figure majeure de l’art contemporain scandinave. Il vit et travaille à Copenhague et Læsø.

La Tate Modern de Londres lui consacre du 17 juin au 13 septembre 2009 une importante rétrospective à l’occasion de ses 70 ans.

La galerie Catherine Putman présente une sélection de monotypes de grand format (220 x 125 cm) de 2000 et 2007 et deux séries d’eaux-fortes en noir et blanc.

Per Kirkeby réalise ses premiers grands monotypes en 1988. Il travaille ses monotypes avec un geste large et coloré laissant le papier jouer un rôle dans l’image usant de l’intensité du blanc pour souligner la couleur.

On y retrouve la monumentalité qui caractérise sa peinture ainsi que les tons ocres, bruns, les strates, les failles autant d’éléments qui rappellent sa formation de géologue.

Le monotype est l’épreuve d’une peinture exécutée sur une plaque de métal, de verre ou de plexiglas. Il s’agit donc d’une estampe sans gravure préalable.

L’artiste exécute librement sa composition sur le support plane choisi, au moyen d’encres d’imprimerie.

Puis une feuille de papier est posée sur la plaque peinte et la plaque et la feuille sont passées sous presse.

À la sortie de la presse ou de l’impression au frotton, on détache la feuille de la plaque. L’encre est passée sur le papier et révèle une image en contrepartie, c’est-à-dire ce qui était peint ou dessiné à gauche se voit maintenant à droite.
 
Usuellement, seule une épreuve est prise de la peinture réalisée sur la plaque. Mais souvent la première épreuve laisse sur celle-ci des traces plus ou moins tenaces de la peinture. Si l’on procède alors à un deuxième, voire à un troisième tirage, on obtient une image plus faible, appelée épreuve de décharge (en anglais ghost proof ).
 
On avance que le monotype a été « inventé » par Giovanni Benedetto Castiglione, dit le Grechetto (Gênes 1609 – Mantoue 1665). Des artistes tels que Edgar Degas (Paris 1834-1917) ou Paul Gauguin (Paris 1848 – Atuona 1903) ont illustré cette technique au XIXe siècle.

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