Le Mois de la Photo-OFF, festival alternatif parmi les festivals de photographie sera présent cette année à travers des galeries d’art, mais également des lieux dérobés comme des ateliers, des librairies, des espaces de créations ou encore dans la rue.
Expositions du Mois de la Photo-OFF
Située dans le Square des Batignolles, l’ancienne serre transformée en lieu d’art accueillera le photographe anglais Luke Stephenson et son projet An Incomplete Dictionary of Show Birds. Durant trois ans, l’artiste a photographié des centaines d’oiseaux. A la mi*Galerie, le public pourra découvrir le travail de Coco Amardeil, l’artiste capture des corps sortant de l’eau laissant apparaître différentes émotions.
On retrouve également les photographies Marion Moulin au PCP laboratoire ; l’exposition « El Burdel del Mundo Colores cubanos » amène le public à la rencontre de la vie cubaine et de ses couleurs. La galerie Ségolène Brossette quand à elle propose l’exposition « Limites Naturelles » qui réunit Xavier Dumoulin et Laurence Nicola autour du thème des limites.
Un parcours et des ateliers pour s’initier à la photo
Au programme également, un parcours dans différentes galeries du 20 avril au 1er mai 2017. Ce parcours organisé par Fotofever avec ses galeries partenaires permet de faire découvrir de nouveaux talents et d’initier les amateurs à la collection.
Des ateliers seront aussi proposés autour du thème de la photo à l’hôpital désaffecté Saint-Vincent de Paul. Le 8 et 9 avril, le public pourra apprendre l’art de prendre une photo. Le week-end du 15 et 16 avril sera dédié à comment imprimer sa photo, le choix du format, de la couleur et des différences entre argentique et numérique. Le dernier week-end sera celui du 22 et 23 avril, sur comment exposer une photographie.
Brice Dossin, ambassadeur du Mois de la Photo-OFF
Pour chaque édition de son festival, le Mois de la Photo-OFF met en avant le travail photographique d’un jeune talent. Cette année, c’est Brice Dossin qui a été choisi pour ses clichés insolites et colorés. Son approche s’inscrit dans la lignée de la photographie humaniste et de la street photo américaine des années cinquante à soixante-dix. D’une manière générale, ses sujets sont centrés sur notre société, celle de la consommation de masse, ses excès et sa frivolité.