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Modification de l’état des lieux

16 Jan - 15 Mar 2009
Vernissage le 15 Jan 2009

Sarah Garbarg présente une série de volumes architecturaux à la fois construits et déconstruits par leur propre représentation. S’appuyant sur un logiciel de 3D qu’elle utilise à contre-emploi, elle multiplie les systèmes de perspective et les points de vues pour construire des structures qui ne sont que leurs propres projections, s’étendant à l’infini.

Communiqué de presse
Sarah Garbarg
Modification de l’état des lieux

La galerie Sycomore Art présente la première exposition personnelle de Sarah Garbarg, « Modification de l’état des lieux » avec le soutien du Cnap et de l’École des beaux-arts de Nantes.

Pour « Modification de l’état des lieux », l’artiste a spécialement produit une série de volumes architecturaux à la fois construits et déconstruits par leur propre représentation. S’appuyant cette fois sur un logiciel de 3D qu’elle utilise à contre-emploi, elle multiplie les systèmes de perspective et induit des points de vues pour construire des structures qui ne sont que leurs propres projections et qui par là-même peuvent se décliner à l’infini jusqu’à leur auto effacement.

Un jeu qui est dédoublé également par une autre projection, due elle à la lumière, celle de l’ombre. Il s’agit d’un aller-retour entre volume et plan où sculpture et dessin se confrontent et glissent l’un vers l’autre, où la position géographique n’est plus là où l’on est, mais ailleurs.

Cette exposition personnelle à la galerie s’inscrit dans le cadre d’un travail de présentation de ses oeuvres auprès d’institutions (projet pour l’année de la France au Brésil 2009 au centre culturel Maria Antonia Sao Paulo) ainsi que la présentation de ses oeuvres aux foires d’art contemporain Sparte (édition 2008 Sao Paulo) et la Slick (édition 2008 paris).

Une deuxième exposition personnelle sera présentée en mai à Pantin, au Pavillon, par Hervé Rabot.

Les expériences plastiques de Sarah Garbarg sont liées à la sculpture, à l’installation, parfois à la performance. Elle décline un travail qui récupère et utilise des codes (schématisations-archétypes-systèmes de normes- codes de langage / idiome). Elle dit ne pas créer de formes mais les utiliser, les déplacer, les organiser.

À travers chacune de ses pièces, elle tente de « dé-finir» et de faire « ré-flechir » le concept de sculpture, d’objet, qui se situe toujours, dans sa pratique, entre présence et absence.

Affirmant cette ambivalence, tout en l’interrogeant, son travail joue sur des notions d’échelle, de confrontation au corps, de point de vue, d’obstacle ou au contraire de transparence, de solidité, de fragilité et de circulation. Des rapports que l’on retrouve d’ailleurs dans une ville, ses bâtiments, ses constructions.

Vernissage

Jeudi 15 janvier 2009. 18h-21h.

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