Communiqué de presse
Ionna Vautrin
Moaïs
Chaque modèle présenté chez Tools est constitué de dix feuilles de polycarbonate et de dix « peignes » en aluminium peint ou anodisé. Seul élément indépendant, la base conique en aluminium roulé noir des lampes à poser se décline en trois hauteurs.
A l’origine, la designer s’est avant tout intéressée à la dimension constructive du projet. Elle cherche à réaliser un objet facile à monter, à partir d’éléments plats, un objet qui passe de la 2D au volume, comme si on soufflait dans un ballon. Très vite après l’esquisse d’un principe hyper rationnel, l’outil informatique entre dans le processus de création. Il permet la réalisation des maquettes qui viendront vérifier la validité des intuitions. Avec l’usage des logiciels, la forme se libère peu à peu de la symétrie de départ le dessin se complexifie. Les contours de chaque pièce, l’élément de jonction (le peigne) comme les développés des dix morceaux en polycarbonate, dépendent des calculs de la machine. Tout comme le placement à intervalle régulier des trous dans lesquels s’insèrent les dents de chacun des peignes. De cette précision mathématique naissent des forment organiques, certaines blanches, d’autres recouvertes de motifs sérigraphiés. Pour Ionna Vautrin, créer un un motif est une manière d’habiller un objet, de lui donner un caractère, une épaisseur supplémentaire. Elle propose ici un dessin d’inspiration japonisante.
Les suspensions, elles, ont quelque chose du lampion chinois. renversées sur des socles, elles évoquent des visages voire des sortes de totem. Pour sa première exposition personnelle, Ionna Vautrin joue avec jubilation sur la combinaison : forme/tytpologie/couleru/motis et nous offre des présences lumineuses et amicales dont l’apparente évidence cache une mise en oeuvre de haute précision.
critique
Moaïs