Présentation
Gilbert Garcin, Natacha Wolinsky
Mister G. 18 ans de photographie
Gilbert Garcin travaillait dans un magasin de luminaire. Déjà , c’était la lumière qui l’intéressait, avant qu’il ne se consacre à la photographie à partir de 1989. Il retourne l’objectif vers lui et aime surtout faire ses autoportraits. Inlassablement, il prend des poses, toujours nouvelles, et gesticule devant l’appareil. Il se duplique, comme un petit personnage qui voyage dans des mondes miniatures.
Au début, il pose de dos, coiffé d’un chapeau, pour garder l’anonymat, puis avec le succès, il prend de l’assurance et fait face au spectateur. Il pose même parfois avec sa femme, méfiante au début, mais qu’il a convaincue de lui laisser trois jours par semaines pour exercer son art.
Le reste du temps, Gilbert Garcin fait des collages et des montages pour bricoler des petits décors pour ses photographies, dans lesquels sa silhouette noire s’immiscera. Une fois les images fixées, il les envoie à son ami Bernard Caramante, peintre et photographe, pour qu’il les développe.
Dans ses photographies, Mister G. cours après le temps, dans un univers étrange, onirique, presque Kafkaïen. Il se perd dans des labyrinthes, dans un monde trop grand pour lui. Gilbert Garcin a exposé ses œuvres à Paris, à Bruxelles, à Braga et même à New York, mais jamais dans le Sud, à son grand regret.
SOMMAIRE
— Au commencement
— Photographies