L’exposition « Riding High, Riding Low » à la galerie parisienne Mansart présente le dernier projet sculptural de Miranda Harris consacré au pouvoir de la lune.
Avec Riding High, Riding Low, Miranda Harris explore la puissance de la lune
L’installation Riding High, Riding Low s’inscrit dans la démarche habituelle de Miranda Harris qui consiste, pour chaque nouveau projet, à choisir un matériau précis auquel elle se confronte, explorant ses formes, sa physicalité, se laissant guider par les sciences exactes, pour mieux en révéler la poésie. C’est cette fois une terre noire que l’artiste a choisie de modeler et de soumettre aux effets de la cuisson.
Ce choix de matière par Miranda Harris correspond au sujet central du projet Riding High, Riding Low, à savoir la lune. L’aspect de la terre noire rappelle la surface burinée de notre satellite dont l’artiste explore la force paradoxale. Présence nocturne discrète, qui n’existe dans notre regard que par le reflet lumineux d’un autre astre et l’ombre de notre propre planète, la lune a pourtant un impact puissant sur la vie terrestre, les océans et nous-mêmes.
Miranda Harris tente de saisir l’intangible
Les sculptures de Miranda Harris, formes cylindriques taillées dans la terre noire, ont été façonnées à l’aide d’outils d’architectes fabriqués par l’artiste, par découpe laser. Chaque cylindre, dont deux sont exposées au sol, à côté de trois études, représente un moment du cycle lunaire et les formes sculptées sont dictées par la lumière et les courbes créées par l’alignement des trois planètes.
Poursuivant son exploration de l’intangible, Miranda Harris crée un nouvel espace de réflexion et de sensation destiné à traquer l’impalpable. Son installation permet au spectateur d’expérimenter une respiration qui est celle des marées et de nos propres fonctions cycliques, lui faisant ainsi ressentir physiquement l’invisible mais profonde force de l’astre lunaire.