Corps Collectif
Meute dans le jardin d’Éden
Dans le Palais de Tokyo, la Galerie Utopia / The Forgotten Bar Project déploie, au cœur d’une forêt de colonnes, son installation The Garden of Eden. Paysage utopique, cette exposition est composée de plus d’une cinquantaine d’œuvres d’artistes internationaux, enrichie par plus d’une centaine d’artistes ainsi que de commissaires invités par Tjorg Douglas Beer.
Membres à part entière du projet, les visiteurs sont conviés à investir les espaces, à s’y asseoir, à prendre un verre, à rejoindre le dance floor. Un programme d’expositions, performances, et conférences suivies d’un dj set jusqu’à minuit animent le lieu chaque soir.
La meute est monochrome. La meute est un manifeste poétique. La meute est un processus de réalité. La meute affirme la réalité de la dimension poétique de l’existence. La meute affirme en acte son appartenance au vivant, à la meute des créateurs, des enfants. La meute glisse vers l’autre sens du sens. La meute explore l’intervalle entre l’organisme et le corps sans organes. La meute est un corps poétique. La meute est un corps rythmique. La meute est un corps ouvert à vitesses et identités variables. La meute joue avec l’invisible. La meute est un agencement de multiplicités. La meute est un phénomène ondulatoire qui se propage par contagion.
Glisser dans la sensation pure. Devenir épiderme. S’articuler aux autres. Avoir des organes mouvants. Devenir un assemblage vivant, un corps collectif. Etre renouvelé sans cesse. Devenir animal, changer de plan, de peau, de corps, de vitesse, devenir multiple, s’associer avec ses semblables, faire meute. Faire en sorte que notre envers soit notre véritable endroit.
Accès
Vendredi 5 octobre 2012 Ã 20h