Maurice Béjart, les années de maturité

Communiqué de presse
Maurice Béjart
Maurice Béjart, les années de maturité

Horaire : 20h
Tarif : 6 €
Durée : 1h30

Après la séance « Maurice Béjart, les années de jeunesse », la Cinémathèque de la danse prolonge son hommage au chorégraphe, avec ce programme consacré à la deuxième partie de sa carrière. Captations de pièces trop peu visibles, comme Life, avec Jean Babilée, ou Serait-ce la mort ? avec Michaël Denard, mises en scène d’opéra, nombreux documents rares filmés pendant les répétitions, entretiens télévisés, cette séance propose également, en clôture, une version flamboyante et inédite du Boléro dansé par Sylvie Guillem pour le Tokyo Ballet, et choisie par elle pour cette soirée. 

Maurice Béjart
Maurice Béjart, de son vrai nom Maurice-Jean Berger, est un danseur et chorégraphe français, né à Marseille le 1er janvier 1927 et mort à Lausanne le 22 novembre 2007, naturalisé suisse en 2007. Il a été membre de l’Académie des beaux-arts française (section des membres libres) de 1994 jusqu’à sa mort. En hommage à Molière, il a pris comme pseudonyme le patronyme de l’épouse de celui-ci, Armande Béjart.
Fasciné par un récital de Serge Lifar, il décide de se consacrer entièrement à la danse. En 1959, il quitte la France pour la Belgique où il travaillera durant vingt-sept ans. La même année, à la demande de Maurice Huisman, alors directeur du Théâtre royal de la monnaie, il crée à Bruxelles sa plus fameuse chorégraphie, Le Sacre du printemps.
En 1970, il fonde l’École Mudra à Bruxelles sous la direction artistique de Micha van Hoecke afin de dispenser des cours de danse à des jeunes talents dans cet art. Cet enseignement formera de nombreux danseurs et chorégraphes qui participeront activement à l’essor de la danse contemporaine en Europe. On peut par exemple citer Maguy Marin ou Anne Teresa De Keersmaeker.En 1987, en désaccord avec le directeur du Théâtre de la monnaie, il quitte l’institution bruxelloise, dissout les Ballets du XXe siècle (fondé en 1959) et fonde moins de six semaines plus tard à Lausanne, qui l’accueille desormais, le Béjart Ballet Lausanne.

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