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Matter

Communiqué de presse
Julie Nioche
Matter

Horaires : 19h30
Durée : 50 min

— Conception : Julie Nioche
— Interprètes : Mia Habib, Rani Nair, Julie Nioche, Bouchra Ouizguen
— Scénographie : Virginie Mira et Sylvain Giraudeau
— Costumes : Nino Chubinishvili
— Musique : Alexandre Meyer
— Lumières : Laure Couturier
Avec la participation de Laure Delamotte-Legrand, Gabrielle Mallet, Anna Rizza et Filiz Sizanli.

Matter est le résultat d’une expérience collective entre cinq danseuses qui s’est développée pendant près de deux ans, d’étape en étape, avant de trouver son aboutissement dans la réunion de quatre d’entre elles : Rani, Mia, Julie et Bouchra — avec le souvenir des temps partagés avec Filiz. Ces espaces-temps particuliers, tissés autour de questions, d’engagements artistiques partagés, vont s’inventer pour la première fois un lieu commun. A l’origine du projet, il y a le solo Julie’s Matter, réflexion sur la construction d’une féminité singulière. De cette question est née la volonté de confronter le singulier au pluriel : d’autres corps de femmes, avec leur histoire et leur culture spécifique. L’envie d’aller à la rencontre de danseuses chorégraphes engagées dans des espaces d’invention et de résistance — inscrites dans le contexte social et politique de leur pays — a donné lieu à des moments de construction à deux. Ces moments de partage des expériences, des souvenirs ont fait surgir de nouvelles questions, de nouveaux « matter » — intimement liés au contexte spécifique de chacune. A chaque fois un lieu, une nature, une atmosphère, un environnement.

De quelle façon la danse a structuré leur individualité ? Comment jouer de son rôle désiré, fantasmé, imposé ? Quels sont les états physiques qui les ont construites — en tant que femmes, danseuses, citoyennes ? C’est tout ce matériau vivant que l’on retrouve dans Matter — passé au filtre des images et des sensations, révélé par l’habit qui les recouvre. Une robe de papier fragile, comme une peau qui sous l’action des mouvements et de l’eau s’écoulant sur scène, va s’effriter, fondre, se déchirer. Ce filtre éphémère révèle les fêlures, les luttes, la part intime ; elle les pousse à jouer de leur image, à se libérer de ce qui les étouffe.

Lien

www.rencontreschoregraphiques.com

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