Richard Tuttle
Matter
L’œuvre de Richard Tuttle échappe à toute classification et abolit les frontières entre sculpture, peinture, dessin, installation et gravure. Depuis sa première exposition à New York en 1965, Richard Tuttle a développé une pratique très libre, non conventionnelle et en constante évolution. Ses sculptures sont empreintes d’une certaine fragilité de par leurs matériaux et composition. Richard Tuttle n’a de cesse de modifier notre appréhension de l’objet d’art, son rapport à l’espace et de subtilement redéfinir notre conception de la sculpture.
Richard Tuttle emploie différents matériaux pour élaborer un lexique personnel où le carton, le métal, le bois, le papier ou le textile, deviennent comme les mots d’un poème ou les notes d’une partition. Ses sculptures se caractérisent également par l’absence de référence ou d’interprétation.
«Faire une chose qui ne ressemble qu’à elle même, c’est là le problème, c’est là la solution. Faire quelque chose qui soit son propre dénouement, sa propre justification, cela ressemble au rêve. Il n’y a là aucun paradoxe, car ceci n’est qu’un adieu au réel. Nous n’avons pas d’esprit, nous n’avons que son rêve d’existence, un rêve de substance quand il y en a une.»
Richard Tuttle, Work is Justification for the Excuse, in Documenta 5 (Kassel, Germany, 1972), section 17, page 77.
L’exposition «Matter» présente ainsi des œuvres réalisées pendant la résidence de l’artiste au Getty Research Center à Los Angeles de septembre 2012 à juin 2013. Chaque sculpture est composée de fibres de coton colorées et d’un filet métallique. Elle s’accroche au mur à une hauteur spécifique décidée par l’artiste.
Vernissage
Samedi 21 septembre 2013 Ã 18h