Fabrice Hyber
Matières Premières
Intéressé par les concepts de rhizome, de prolifération et de transformation, Fabrice Hyber cherche à traduire une pensée en train de naître. De ses œuvres hybrides, faites à partir de matériaux et médiums différents, émane une énergie créatrice qui procède du mouvement, du déplacement, du décalage et de la dérive.
Ici, il crée un spa mental avec deux parcours, l’un actif et l’autre contemplatif, proposant une reconstruction de nos paysages physiques et virtuels. Il suffit d’un simple ballon carré ou du changement d’échelle d’une matière première pour déplacer notre point de vue.
Une passerelle, ligne imaginaire qui relie les œuvres les unes aux autres, permet une véritable traversée dans le temps mettant en perspective œuvres anciennes et récentes. Chemin faisant, le spectateur est invité à superposer le passé au présent, la mémoire au souvenir, élaborant ainsi de nouvelles formes de récits, de nouveaux systèmes de lecture.
Véritable promenade où nos repères sont redéfinis, l’exposition répond à cette définition de Gilles Deleuze: «une fuite dans l’imaginaire ou dans l’art, c’est produire du réel, créer de la vie».
Fabrice Hyber revient en force avec l’ouverture de plusieurs grandes expositions monographiques à l’automne 2012. Cette saison inaugurée par le Palais de Tokyo, dès le 28 septembre 2012, se prolonge à la fondation Maeght avec une rétrospective dédiée aux peintures homéopathiques, «Essentiel (Peintures Homéopathiques)», du 6 octobre 2012 au 06 janvier 2013, au Mac-Val avec l’exposition «Prototypes d’Objets en Fonctionnement», dédiée aux POF, à partir du 20 octobre 2012, mais aussi à l’institut Pasteur, en collaboration avec la Manufacture de Sèvres.
Vernissage
Vendredi 28 septembre 2012
critique
Matières Premières