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Martine Schildge, Renato Bezerra de Mello

03 Déc - 23 Jan 2010
Vernissage le 03 Déc 2009

Les pièces diaphanes et ouatées de Martine Schilde disent tout le tragique de notre condition. Pour sa part Renato Bezerra de Mello raconte une histoire plurielle qu’il disperse et éparpille à dessein.

Communiqué de presse
Martine Schildge, Renato Bezerra de Mello
Martine Schildge, Renato Bezerra de Mello

 » À première vue, ce ne sont pas des maisons, puisque qu’il y manque les fissures. À première vue, ce ne sont pas des hommes, puisqu’il y manque des blessures. Pas d’anecdotes, pas d’histoire » : on y va tous, ça ne saurait manquer (ni tarder), vers ce monde de silence et de vacuité, atone et suspendu.
C’est toute notre affaire, voilà ce que nous disent ces pièces diaphanes et ouatées, tout le tragique de notre condition : nous voilà adossés à du vide, perdus dans des labyrinthes transparents, aux parois menaçantes.

À fréquenter ces installation, on finit par comprendre, que pour nous ce sera très bientôt la fumée, le gaz, l’aube blanche aux formes vagues, la vierge la mort. Et le silence, ça c’est sûr, un silence d’organes, troués d’orifice qui nous regardent sans nous voir. » (Claude Meunier)

« Renato Bezerra de Mello raconte une histoire plurielle qu’il disperse et éparpille à dessein. (…) C’est cette histoire, presque commune, qui fait la richesse et la spécificité de son oeuvre. Elle en est la matière première. Il la travaille, la malaxe de manière à donner un devenir aux biens transmis, de manière à ne pas les laisser disparaître, pas tout de suite. » (Dorothée Tramoni)

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