Yves Aupetitallot, Doug Harvey, Stéphanie Moisdon, Marnie Weber, Mike Kelley
Marnie Weber
Extrait du texte de Doug Harvey
«Marnie Weber a été la première artiste de Los Angeles émergeant dans les années 1990 dont l’oeuvre portait la marque post-punk, reconnaissable entre toutes, de la rêverie apocalyptique réflexive (une simultanéité étrangement suspendue de sarcasms et de sincérité) qui faisait le poinçon de l’exposition Helte Skelter, mais dont le pedigree insistait aussi sur la continuité à travers tout un éventail d’avant-gardismes de la côté ouest, ainsi qu’avec les sous-cultures Beat, hippie et punk de l’époque.
Les cinéastes mytho-poétiques des années 1940 et 1950 –Kenneth Anger, Maya Deren, Curtis Harrington, Gregory Markopoulos, Harry Smith et les autres; l’assemblagisme californien et le collagisme para-Beat de Wallace Berman, Bruce Conner, George Herms et Jess; la nausée sémiotique de Baldessari et Ruscha; la conscience corporelle dramatisée de Burden et McCarthy; la branchiture do-it-yourself de Raymond Pettibon et Johanna Went– autant de précurseurs plausibles à l’oeuvre de Marnie Weber.»
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