Le salon « Paréidolie 2018 » organisé par l’Association Château de Servières dans l’espace du J1, sur les quais du port de Marseille, réunit quatorze galeries européennes venues présenter les dessins d’une trentaine d’artistes.
Paréidolie 2018  : cinquième édition du Salon international du dessin contemporain
La cinquième édition du Salon international du dessin contemporain « Paréidolie » est marquée par une large ouverture à la scène européenne avec la participation de quatorze galeries venues de Paris (Galerie Christian Berst, Galerie Laurent Godin ou encore Galerie Alain Gutharc), de Londres (Bett’s Project), de Madrid (Michel Soskine Inc), de Barcelone (ADN Galeria), de Cologne (Galerie Martin Kudlek), de Wuppertal (Gröelle Pass Projects) et de Neuchâtel (Galerie C /Contemporary Art). Des lieux internationaux auxquels s’ajoutent deux cartes blanches à des acteurs locaux : la Double V gallery de Marseille et la galerie Sintitulo de Mougins.
La salon « Paréidolie » permet cette année de découvrir, avec la galerie Michel Rein qui y participe pour la première participation fois, les dessins de trois artistes qui placent ce médium au centre de leur pratique : Michele Ciacciofera, Christian Hidaka et Sophie Whettnall. C’est le dessin figuratif qui est à l’honneur avec les deux artistes présentés par la galerie allemande Martin Kudlek, Franz Burkhardt et Christos Ventis.
Paréidolie 2018 s’ouvre à la scène européenne du dessin, de Marc Couturier à Michele Ciacciofera
A l’occasion de l’édition 2018 de Paréidolie, la galerie Laurent Godin dévoile des œuvres sur papier inédites de Marc Couturier connu pour ses dessins qui incitent à la contemplation et au voyage mental comme ceux qu’il trace à la mine de plomb sur papier ou au graphite sur de vastes murs. Trois artistes aux univers différents ont été sélectionnés par la galerie Alain Gutharc : Edi Dubien et ses dessins à l’aquarelle et au crayon sur papier aussi délicats que cruels, évoquant l’enfance, l’identité, le corps, les rêves et les cauchemars ; Suzanne Husky et ses œuvres à la forte dimension politique et sociale et Raphaël Barontini dont les dessins mêlent les cultures.
L’artiste invité de l’édition 2018 de Paréidolie, Pierre Malphettes présente en un même accrochage une peinture murale et une dizaine de dessins qui associent des éléments graphiques caractéristiques des mouvements de l’art optique et de l’art cinétique : des cascades d’eau qui semblent en mouvement, des feuilles d’automne recouvrant une neige géométrique et d’insaisissables perspectives. Les éléments familiers des paysages naturels s’entremêlent d’illusions d’optique et de mise en forme de formules mathématiques.