Communiqué du MAC Lyon (14 mars 2018)
Le jeudi 8 mars le Musée d’art contemporain de Lyon inaugurait l’exposition Adel Abdessemed, L’antidote.Â
Parmi la quarantaine d’Å“uvres présentées figure l’Å“uvre monumentale Shams, réalisée en argile crue, ode à la condition humaine qui dénonce le travail forcé ou Is beautiful, un groupe sculpté en marbre blanc de jeunes femmes nues dont Angela Merkel, qui comme L’Antidote dédié à Julie sa compagne, consacre son engagement pour la cause des femmes à travers le monde.
À la demande du musée est également présentée l’Å“uvre vidéo Printemps qui est une allégorie de toutes les violences, notamment celles qui sont infligées aux animaux ce qu’il ne cesse de dénoncer dans de nombreuses Å“uvres et dans ses interviews.
Malgré les informations qui ont été communiquées sur les conditions réelles de la réalisation de l’Å“uvre* les réseaux sociaux puis la presse se sont déchaînés sur la base d’informations lacunaires et de fait trompeuses.
Compte-tenu du procès parfaitement injuste qui est instruit contre Adel Abdessemed alors que l’artiste est profondément engagé dans la défense de l’animal, ce dont ont pu témoigner Élisabeth de Fontenay et Hélène Cixous, Adel Abdessemed et le musée ont pris la décision de retirer l’Å“uvre Printemps.
L’artiste espère ainsi que l’art redevienne l’objet de l’exposition et que l’indignité du traitement animal soit appliquée non pas à l’art qui la dénonce en la montrant par des moyens artificiels, mais bien à ses véritables acteurs, ceux qu’a montrés Marina Carrère d’Encausse le 28 février dernier sur France 5 dans « Faut-il arrêter de manger les animaux ? ».