— Éditeur(s) : Paris, Pauvert
— Année : 2001
— Format : 21 x 13 cm
— Illustrations : aucune
— Pages : 134
— Langue(s) : français
— ISBN : 2-720-21435-3
— Prix : 15 €
Présentation
Yahne Le Toumelin dévoile dans ce traité ce qui a fondé sa peinture : « Comment enlever suffisamment pour qu’il reste une seule lumière ».
Dénonçant les séductions esthético-commerciales et le nihilisme, elle se rit des faux-semblants qu’offre l’art conçu comme une reproduction du visible. Il faut savoir se libérer du poids de l’existence et de ses certitudes, réapprendre à être « enchantés par notre seule prise, celle de distance ». Sur un ton paradoxal et désinvolte, l’auteur nous rappelle que « la plaisanterie de s’éveiller à la lumière de l’esprit est sûrement la meilleure et la plus longue ».
Recueil d’aphorismes, ce traité de peinture se déploie comme un tableau qui prendrait forme sous le geste créateur de l’artiste. Yahne Le Toumelin mêle culture occidentale et savoir oriental, traçant au long de son texte parsemé de citations le chemin du seul vrai savoir, celui de la lumière intérieure.
L’artiste
Yahne Le Toumelin est née à Paris en 1923. Élève d’André Lhote, elle expose pour la première fois en 1942. Elle se lie d’amitié avec André Breton et Soulages, puis devient critique d’art pour Le Nouvel Observateur sous le pseudonyme du « Piéton de Paris ».
En 1969, elle compose une fresque de 300 mètres pour l’adaptation des Vainqueurs de Richard Wagner par Maurice Béjart. Elle choisit ensuite de partir dans les Himalayas, et y restera une vingtaine d’années sans peindre. Aujourd’hui, elle vit, peint et médite en Dordogne.