DANSE

Lulu

01 Avr - 09 Avr 2009

Mark Tompkins monte enfin sa version du célèbre et plus accompli mythe contemporain : Lulu, femme fatale au destin transfigurateur.  Drame musical, il évoque les trajectoires des êtres qui cherchent l’amour et ne comprennent pas pourquoi le monde le leur refuse.

Communiqué de presse
Mark Tompkins
Lulu, une opérette de circonstance

Horaire : 21h. Relâche le dimanche 5 avril

— Direction artistique, livret et paroles : Mark Tompkins
— Direction musicale et orchestration : Nuno Rebelo
— Musique : Nuno Rebelo avec Mark Tompkins
— Scénographie et costumes : Jean-Louis Badet
— Vidéo : Gilles Toutevoix et Jeff Denisse Philippot
— Lumière et régie générale : Rodolphe Martin
— Régie son : François Piednoir
— Musiciens / bande son : Rita Franco — violon, Teresa Fernandes — alto, Teresa Rombo — violoncelle, Pedro Wallenstein — contrebasse, Paulo Curado — flûte, Andrew Swinnerton — hautbois, Joaquim Ribeiro — clarinette, Carolino Carreira — basson, Johannes Kriegger — trompette, Eduardo Lala — trombone, Augusto Rodrigues — cor, Nuno Rebelo — guitare électrique, percussions

Le projet Lulu, chéri depuis longtemps par la chorégraphe, formidable danseur et étonnant chanteur, n’attendait plus que sa « Lulu ». Une Lulu rêvée par Mark Tompkins et rencontrée chez Alexandra Sarramona, artiste de cabaret au charme ensorceleur à l’image de la prodigieuse Louise Brooks, inoubliable Lulu dans le film hautement érotique de George Wilhelm Pabst et qui hante, depuis sa première version, l’esprit du chorégraphe.

Symboliquement resserré sous la forme d’un duo d’amour, le spectacle chanté et dansé, construit un obsédant labyrinthe du désir en multipliant les apparitions des autres personnages du drame de Wedekind A.L. « Nous pouvons tous encore devenir fous », écrit ce dernier. Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Fous du désir qui nous tient et nous fait vivant si fiévreusement, si tragiquement. Folie du désir de vivre bien sûr, mais avant tout phénoménal désir qui cherche inlassablement l’amour. Vouloir être aimé au risque de la vie même ! C’est tout le drame de Lulu et des êtres qu’elle attire dans son irrésistible passion. Car « elle ne peut pas vivre de l’amour puisque c’est sa vie qui est l’amour. » Alors Lulu brûle. Et c’est ce feu, le flux de cette tragédie-monstre.

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