ART | EXPO

Au jour d’Hui

26 Jan - 03 Mar 2018
Vernissage le 25 Jan 2018

L’exposition « Au jour d’Hui » à la galerie parisienne Vallois dévoile de nouvelles œuvres de Lucie Picandet : des aquarelles qui forment le nouvel épisode de son projet de fiction autour du rapport entre la conscience, le corps et le monde, et quelques sculptures.

L’exposition « Au jour d’Hui » à la galerie Vallois, à Paris, rassemble de nouvelles œuvres de Lucie Picandet, des aquarelles, sculptures qui poursuivent son projet fictionnel autour d’elle-même.

« Au jour d’Hui », un nouvel épisode du projet fictionnel de Lucie Picandet

Le titre de l’exposition, « Au jour d’Hui » annonce d’emblée qu’il s’agit d’un nouvel épisode du projet fictionnel intitulé Celui que je suis, entamé par Lucie Picandet en 2004 et dont le protagoniste s’appelle « l’Hui ». C’est une carte postale photographique trouvée cette année-là par l’artiste sur un marché aux puces parisien qui déclencha la naissance de ce projet portant sur le rapport de sa conscience (son moi) à son propre corps et sur le rapport de ce corps au monde.

La carte postale renvoyait des éléments que son auteur semblait avoir eu toutes les peines du monde à faire entrer dans le cadre, donnant lieu à une étrange composition déséquilibrée et hétérogène. Cette photographie devint alors pour Lucie Picandet une preuve de la nature toujours insaisissable du rapport de son corps au monde et déclencha une fiction comprenant plusieurs poèmes et épisodes illustrés et formant la base de tous ses autres travaux.

Les aquarelles de Lucie Picandet proposent un voyage de la conscience à l’intérieur du corps

Comme les précédents épisodes de cette fiction, celui constitué par les planches à l’aquarelle sur papier du Storyboard Celui que je suis, par la série des grands Paysages intérieurs d’Hui, réalisés à l’aquarelle et à la gouache sur papier, ou encore par les représentations de créatures surréalistes comme L’agent Houleur n°2, envisage le corps comme un lieu imaginaire. Suivant les situations dans lesquelles se trouve le personnage dénommé l’Hui, qui n’est autre que l’artiste, la conscience de Lucie Picandet tente de s’infiltrer dans les recoins de son corps pour inventer son univers mental, son inconscient, ses fantasmes, souvenirs et perceptions…

Il en résulte des Å“uvres colorées et lumineuses, où image et écriture sont associées pour retranscrire ce voyage introspectif à l’intérieur de son organisme, suivant une inspiration multidirectionnelle qui aborde autant la figuration que l’abstraction, le réel et l’imaginaire, l’absurde que le scientifique, le microscopique que le macroscopique…

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