L’exposition « La couleur : pli et contre-pli » à la galerie Depardieu, à Nice, présente de nouvelles œuvres de Luciano Figueiredo qui explorent le rapport entre la couleur et le volume.
Luciano Figueiredo explore le rapport entre couleur et volume
Les dernières œuvres entre peintures et sculptures de Luciano Figueiredo s’inscrivent dans la continuité des séries de reliefs qu’il avait réalisés entre 2000 et 2016, qu’il avait intitulée Couleur en suspension. Déjà , ces séries tentaient de répondre à son questionnement autour de ce que Luciano Figueiredo considère comme des problèmes clefs : la couleur et le volume.
Les reliefs créés par Luciano Figueiredo sont des constructions en trois dimensions composées d’épaisses couches de feuilles de papier journal et de toile brute sur lesquelles l’artiste a appliqué de la couleur. Année après année, subissant de multiples variations, ce procédé permet d’obtenir plusieurs séries et la couleur ainsi suspendue est portée jusqu’à son aboutissement par les couches de matière et les plis de plus en plus volumineux.
« La couleur : pli et contre-pli » : une expérience cinétique entre peinture et sculpture
La notion centrale des œuvres de Luciano Figueiredo est la forme : elle est selon lui « l’élément primordial dans la construction de ces objets ». La recherche et la variation infinie de cette forme continuent de motiver sa pratique et ont engendré des peintures présentées dans l’exposition « La couleur : pli et contre-pli ». Ces réalisations mettent en lumière la résolution du problème du pliage de la toile peinte : repliée sur elle-même et dans de multiples positions, elle crée un rapport dynamique entre la forme et la couleur. Cette expérience cinétique fait de la couleur un élément flottant librement dans le volume et dans le regard des spectateurs.