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Louise Bourgeois

Mai du livre d’art 2004. Première traduction attendue de la collection anglaise «Contemporary artists». Un entretien, un essai, un texte choisi par l’artiste et quelques-uns de ses écrits forment le riche contenu de cette monographie. Une traversée du XXe siècle via 70 ans de création protéiforme d’une des doyennes de l’art contemporain.

— Éditeur : Phaidon, Paris
— Année : 2004
— Format : 29 x 25 cm
— Illustrations : 120 en couleurs et 30 en noir et blanc
— Pages : 160
— Langue : français
— ISBN : 0-7148-9399-4
— Prix : 39,95 €

Présentation

L’œuvre de Louise Bourgeois, d’une incroyable richesse, comprend sculptures, installations, dessins, peintures et couture. Connaissant des périodes successives de notoriété et de retraits, Louise Bourgeois possède depuis ses débuts un cercle d’admirateurs fervents. C’est pourtant grâce à la rétrospective de I982 au Museum of Modern Art de New York que sa renommée se trouve consolidée, son œuvre trouvant alors une visibilité unique. Aujourd’hui collectionnée dans les plus grands musées du monde, l’œuvre énigmatique de Louise Bourgeois continue de fasciner la jeune génération d’artistes et la critique.

Premier titre traduit en français de la collection des « Contemporary Artists » Louise Bourgeois constitue une monographie sans équivalent en France. Elle offre une vision transversale et complète de son œuvre grace a 150 illustrations et une structure originale en six temps, rassemblant les regards de trois éminents spécialistes.

L’ouvrage s’ouvre sur un « Entretien » mené par Paulo Herkenhoff : l’artiste se livre, le temps de l’interview, à travers de pertinentes réflexions esthétiques et philosophiques.
Robert Storr, dans une deuxième section intitulée « Essai », dresse un portrait intime de Louise Bourgeois, par l’examen approfondi de son œuvre et de son histoire personnelle.
Dans une troisième partie nommée « Focus », Allan Schwartzman analyse l’œuvre Cell (You Better Grow Up) de 1993.
La section « Choix de l’artiste » s’est portée sur des extraits de Bonjour Tristesse de Françoise Sagan, mis en parallèle avec l’une de ses œuvres de 1997, Passage dangereux.
La cinquième partie fait place aux « Écrits de l’artiste », comprenant également des discours et des déclarations.
Une « Chronologie » détaillée clôt l’ouvrage.

L’œuvre singulière de Louise Bourgeois, aux échos surréalistes, cubistes, expressionnistes et féministes transforme radicalement le langage de la sculpture moderne : les incarnations classiques des peurs et des passions humaines se mêlent à l’interprétation personnelle de l’inconscient de l’artiste. « L’art, c’est la douleur de ne pas pouvoir s’exprimer vraiment, d’exprimer ses relations intimes, son inconscient, de faire suffisamment confiance au monde pour s’exprimer directement dans ce monde. »

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Phaidon)

L’artiste
Louise Bourgeois est née en 1911. Américaine d’origine française, elle vit à New York et crée depuis plus de 70 ans.
Les auteurs
Robert Storr est professeur d’art moderne à l’Institute of Fine Arts, New York University.
Paulo Herkenhoff est conservateur au Museum of Modern Art de New York.
Allan Schwartzman est critique d’art, conservateur et fondateur du New Museum of Contemporary Art, à New York.

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