Communiqué de presse
Lord Anthony Cahn
Lord Anthony Cahn
C’est par le graffiti urbain que cet artiste atypique entre dans l’arène. Ses voyages (Maroc, Brésil, Israël) le façonnent, les matériaux bruts (le chantier, les murs, les travaux dans la ville) l’inspirent. Dans son atelier, un grand miroir est installé derrière lui afin d’évaluer, en reflet, le work in progress. Dans la grande lignée du ready-made, Anthony joue sur les mots et met en abyme les signifiants. Ses œuvres — «Classé monument hystérique», «Pour cent briques t’as plus rien» ou «La rue est vers l’art» — témoignent de son instinct sémantique et ludique.
Pour son exposition à la Galerie Charlot, il proposera un travail composé d’éléments d’affiches, de collages sous verre, de toiles et de tableaux lumineux laissant passer la transparence, invitant le visiteur à entrer dans son univers. Ce palimpseste coloré — émotion des bleus tendre —, ce va et vient entre ombre et lumière, mystère et évidence, dedans et dehors, interpelle les sens. L’artiste possède une grande valise dans laquelle il entasse les affiches que la ville exhibe. Ensuite, Cahn les recompose, à sa manière. Son jeu de piste vaut le détour.
Lord Anthony Cahn est né en 1977 à Paris. On a vu ses expositions et ses installations en 1995 en Italie, en France dans divers festivals, en 2005 à Paris à la Galerie Coin Canal ; en 2007, au Musée de l’homme dans une exposition collective intitulée «Femmes héroïques», au Brésil à Fortaleza. Il a également réalisé un événement éphémère au Louvre; la même année il réalise un travail sur les affiches à Tel Aviv, sous l’égide de l’Ambassade de France. En 2009 à Paris, il présente «Wall Street Art» à la Galerie Pierre Cardin, et en 2010 à la Galerie Etienne de Causans «La Rue est vers l’Art».
Vernissage
Jeudi 7 avril. 18h30.