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Longtemps je me suis couché tard

Communiqué de presse
Sarath Amarasingam
Longtemps je me suis couché tard

Sarath Amarasingam, chorégraphe danseur d’origine tamoule, s’interroge sur ce que peut être «une danse autobiographique». Il ne s’agit pas ici de dévoiler son intimité mais de regarder le cycle de la vie et de ses étapes fondatrices. Un homme se remémore sa vie. Il erre. Des souvenirs d’enfance surviennent. Commence un processus de transformation. L’être mue, vit ses petites morts, se libère presque. Accompagné par le musicien-chanteur, Haïm Isaacs, le chorégraphe cherche une rencontre entre les langages musicaux et chorégraphiques à partir des notions d’énergie et de rythmicité des langues vivantes (tamoule, anglaise, hébraïque). Chorégraphie sensible traversée par les thèmes de l’identité et de l’interculturalité.

Repères Biographiques
Danseur, pédagogue et chorégraphe sri lankais, né en 1978, Sarath Amarasingam vit en France depuis 1990. Baigné de la culture de la danse hip hop, tamoule et contemporaine, il est en quête d’un langage personnel qui puisse traduire son parcours.
En 1997, il monte à Aubervilliers un projet associatif, le Laeam aux Laboratoires d’Aubervilliers, alors dirigés par François Verret. Après l’obtention d’une licence, il entreprend en 2005 un master sur la transmission de la danse hip hop, à l’Université de Paris 8. En parallèle de sa pratique de danseur et d’enseignant hip-hop, sa curiosité l’amène à pousser d’autres portes et en particulier celles du Ridc où il obtient l’Eat en 2008. Il a également intégré dans sa recherche la pratique du Bharata-natyam (danse indienne). Ses échanges avec le chorégraphe Tayeb Benamara l’orientent dans un premier temps vers une gestuelle hip-hop sensible. Grâce à la danse contemporaine, et influencé par ses rencontres avec Wes Howard, Dominique Dupuy puis, plus récemment, Alexandre del Perugia, il construit peu à peu un langage gestuel autour du rebond, de la fluidité, de la rapidité et de la précision.
Il est actuellement interprète dans Lacrimae / Vexationes de Santiago Sempere, Zone Out de Marion Ruchti, chorégraphe suisse. Il a récemment joué et dansé dans Majnoun, moyen-métrage du cinéaste tunisien Hazem Berrabah. En 2009, il co écrit avec Anne Girard Pour La beauté du geste et renouvelle l’expérience de coécriture en 2011 avec la création des Sales Gosses, en collaboration avec Isabelle Lefèvre et Fabio Bello. En 2010, il a participé au Projet Mâl(e) d’Antoine Raimondi. Il a par ailleurs collaboré avec l’artiste australienne Rochelle Haley dans Pass. Il travaille actuellement dans un projet collectif porté par Vadim Vernay, musicien et compositeur. En 2012, il est également interprète dans Tropisme, création du chorégraphe Michel Lestréhan.

Informations
Vendredi 16 et samedi 17 novembre à 20h20
Longtemps je me suis couché tard de Sarath Amarasingam
ni vu ni connu de Camille Ollagnier