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L’Œil indiscret

Recueil d’essais inédits ou parus dans des catalogues d’exposition et des revues, entre 1977 et 1997. Alain Coulange s’interroge sur l’utilisation de l’objet dans l’art, sur la mode, sur la pratique du dessin, de la peinture, de la sculpture ou de l’installation à partir des œuvres de Lavier, Toroni, Boltanski, Mosset, Gette, Lévêque, Judd, Serra, etc.

— Auteur : Alain Coulange
— Éditeur : L’Harmattan, Paris
— Collection : Esthétiques, série «Ars»
— Année : 2003
— Format : 13,50 x 21,50 cm
— Illustrations : aucune
— Pages : 161
— Langue : français
— ISBN : 2-7475-5278-0
— Prix : 14,70 €

Présentation

Ce livre, s’il actualise certains articles parus en catalogues et en revues, n’est pas pour autant une «compilation». L’architecture de L’Œil indiscret le rapproche de l’essai sur l’art mais distancié du modèle universitaire.
En préliminaire, «De l’objet au jardin» traite des objets, de la mode, de la présence de l’art en Allemagne, de la problématique de l’œuvre en espace public.
«Du dessin au portait» questionne la peinture via des pratiques aussi différenciées que celles de Bertrand Lavier, Niele Toroni, Christian Boltanski, François Morellet, Olivier Mosset, John Armleder, Rémy Zaugg ou Yan Pei Ming.
«Du monument au fragment» approche l’installation et la sculpture, à partir de commentaires sur les premières pièces de Claude Lévêque, de Gloria Friedmann, et les démarches repérées de Didier Vermeiren, Pino Pascali, Donald Judd, Richard Serra, Marie Ponchelet et Sarkis.
«Aparté», en complicité avec les écrits de Paul-Armand Gette, relie les deux ensembles.
Enfin, «L’œuvre, matière ou s’égarer» éclaire, en écho aux propositions de Giulio Paolini, la double perspective qui traverse l’ouvrage : l’œuvre comme question, la question comme œuvre.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions L’Harmattan — Tous droits réservés)

L’auteur
Alain Coulange est directeur de l’école supérieure des Beaux-Arts de Tours.

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