— Auteurs : Amandine Maziers, photos de Johanna de Tessières ; préface de Christian Lacroix
— Éditeur : Éditions du collectionneur, Paris
— Année : 2005
— Format : 24 x 28,50 cm
— Illustrations : 200, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 240
— Langue : français
— ISBN : 2-847620-08-7
— Prix : 45 €
Présentation
Pour réaliser cette enquète en profondeur sur les laboratoires artisanaux de la haute couture, Amandine Maziers et Johanna de Tessières ont visité 24 ateliers d’artisans parisiens : brodeurs, plumassiers, plisseur, chapeliers, éventaillistes, ennoblisseurs… Ne se limitant pas aux interviews des quelques figures «illustres» du milieu, les auteurs se sont intéressées à l’histoire de ces maisons, garants de métiers exceptionnels (certains ateliers n’ont pas de repreneurs et leur travail, unique au monde, est en voie de disparition), à leur rapport avec les couturiers, avec le vêtements, à la protection des brevets et techniques, à la concurrence ou à la collaboration entre les ateliers, à la pression des périodes de défilé. C’est dans cet univers fait de mystères, d’alchimie et d’ambiances colorées que les auteurs vous invitent à une visite inédite.
On y rencontre ceux qui perpétuent la tradition, répètent les mêmes gestes depuis des générations et ceux qui, se rapprochant plus d’un travail de plasticiens, cherchent toujours de nouvelles matières, de nouvelles techniques, de nouvelles teintes qu’ils proposent aux créateurs. À travers l’hommage qu’elles ont souhaité rendre à ces artisans, on découvre combien ces arts de la haute couture sont un mélange de savoir-faire anciens et de techniques novatrices pointues, de secrets toujours jalousement gardés. La précision de l’œil et de la main sont d’absolue rigueur. La haute couture est une exception qui ne peut pas se permettre l’à -peu-près. L’œil scrute les détails, sonde l’air du temps, impitoyable, il traque l’imperfection. La main laborieuse, minutieuse, agile et expérimentée, est le maître d’œuvre inlassable de ces créations qui seront livrées aux couturiers pour leur ultime métamorphose avant les lumières des défilés.
(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions du collectionneur — Tous droits réservés)