Locus Solus

Louise Bourgeois, Stefan Brüggemann, David Claerbout, Paul Cézanne, Tacita Dean, Jason Dodge, Olafur Eliasson, Kendell Geers, Nan Goldin, Douglas Gordon, Loris Gréaud, Anselm Kiefer, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Zoe Leonard, Jonathan Monk, Roman Opalka, Giulio Paolini, Charles Sandison, Markus Schinwald, Kiki Smith, Niele Toroni, Salla Tykkä, Christian Vetter et Ian Wallace
Locus Solus

Yvon Lambert Paris présente «Locus Solus», une exposition de groupe réunissant les oeuvres de Louise Bourgeois, Stefan Brüggemann, David Claerbout, Paul Cézanne, Tacita Dean, Jason Dodge, Olafur Eliasson, Kendell Geers, Nan Goldin, Douglas Gordon, Loris Gréaud, Anselm Kiefer, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Zoe Leonard, Jonathan Monk, Roman Opalka, Giulio Paolini, Charles Sandison, Markus Schinwald, Kiki Smith, Niele Toroni, Salla Tykkä, Christian Vetter et Ian Wallace.

«La solitude de Cézanne, nous n’en avons sans doute pas encore mesuré l’ardeur et la profondeur». – Philippe Sollers in Le Paradis de Cézanne, Paris, Gallimard, 1995.

«Ce jeudi de commençant avril, mon savant ami le maître Martial Canterel m’avait convié, avec quelques autres de ses intimes, à visiter l’immense parc environnant sa belle villa de Montmorency.» – Raymond Roussel, Locus Solus, Paris, A. Lemerre,1914.

«Locus Solus» (le lieu solitaire) désigne, dans le roman éponyme écrit par Raymond Roussel en 1914, la propriété qui entoure la villa de Montmorency, appartenant au scientifique et inventeur Martial Canterel.

«Locus Solus» est le récit d’une longue promenade, au cours de laquelle Canterel fait découvrir à un groupe d’invités une série d’inventions, ses inventions, qui jalonnent ce véritable désert de Retz surréaliste. Toutes rivalisent en complexité et en étrangeté, et illustrent – au delà de la figure du savant accompli – le génie de l’artiste. L’exposition «Locus Solus» est, en hommage à l’essai de Roussel, une invitation à la promenade et à la réflexion.