Communiqué de presse
David Renggli
L’ivresse au cognac
La galerie Chez Valentin présente la seconde exposition personnelle de l’artiste zurichois, David Renggli.
Pour « L’ivresse au cognac », David Renggli joue d’un surréalisme mettant les repères sens dessus dessous. Le sujet de prédilection de l’artiste pourrait être de rendre les choses floues. Son questionnement n’est pas de représenter ou de présenter quelque chose : une sculpture peut-être vue comme un pauvre objet en métal presque à l’abandon (un objet profane), paradoxalement ’un objet industriel pet devenir un objet sacré. Dans cette exposition, les sculptures mettent les choses en désordre plutôt que de les emmener dans le champ logique et ordonnée de la « Sculpture ».
On pourrait également décrire cette exposition par une allégorie utilisée par David Renggli. Le policier débutant n’est pas vraiment un policier. Il le devient, après un certain temps, quand il s’identifie lui-même à son activité.Si quelqu’un ne respecte pas la loi et les ordres, il se sent alors personnellement impliqué. Il devient ce qu’il fait.
 On pourrait utiliser cette allégorie de « patronage » pour parler du patronage artistique. Les formes utilisées par David Renggli ne sont pas des formes post-moderne, anti-esthétique, contre toute originalité. Ce sont des formes qui épousent les formes des autres ce qui les rend singulières. Le personnel s’arrête là ou le collectif débute comme le policier se fond dans son rôle en devenant un policier.
Les peintures de David Renggli rendent ainsi hommage au « street artist » zurichois des années 70, Harald Nägeh en empruntant tant certaines de ces formes qui mixent ces notions d’individualité et d’individu social. Les résultats sont des images insolites et des formes étranges.