Communiqué de presse
Romain Beaucousin, Edith Dekyndt, Marco Evaristti, Thomas Grünfeld, Maxime Houot, Ange Leccia, Guillaume Le Moine, Julien Loustau, Elodie Pong, Guido van der Werve
L’Illusion de…
Nous pouvons définir le naturel comme ce qui est le fait de la nature, ce qui est le propre du monde physique. Un paradoxe apparaît cependant quand nous définissons le naturel comme ce qui n’est pas le fait du travail de l’homme, comme ce qui n’est pas artificiel. Pourquoi estimons-nous que l’homme et ses productions se trouvent en dehors de cette nature, à laquelle, pourtant, il appartient? Cette dichotomie ne serait-elle pas à l’origine de nouvelles pensées?
« La science peut être dangereuse », « l’écologie va contre le mouvement de destruction de la nature engendré par l’homme », « l’écologie est 100% naturel », « Nous contrôlons l’avenir grâce à notre rapport à la science et à l’écologie, pour le détruire ou le protéger ».
Ces nouvelles idées sont-elles des mythes sociaux? des prophéties? des vérités? Dans tous les cas, elles nourrissent les paradoxes inhérents à la place de l’individu dans une société de consommation où tout est symbole, où tout est engagement : notre façon de se nourrir, la marque de notre nouvel ordinateur, nos moyens de transport…
L’homoconsommateur est alors partagé entre le souci de bien faire et le constat que chacun de ses choix peut être remis en cause. Entre cynisme et peur de l’erreur, l’homme est aujourd’hui amené à se poser de manière systématique la question de sa place et de sa responsabilité dans le monde.